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L'APPEL DE L'ORIENT

INTRODUCTION


Les lecteurs de LA FILLE DE LA PIERRE se souviendront sans doute du personnage de Pierre Ménétrier. Le roman laisse entendre qu’avant de revenir en Touraine, il a beaucoup voyagé et vécu de nombreuses aventures aussi bien France qu’en Orient, dont il a ramené sa petite fortune et la mystérieuse statuette de la déesse égyptienne Isis, qui trône sur la cheminée de sa ferme, la Sauvagine. Pourtant, Pierre ne parle jamais de sa vie passée, sinon, très succinctement, un soir à son épouse Juliette.
Certains de mes lecteurs m’ont dit qu’ils auraient aimé en savoir plus sur ces aventures. Je ne pouvais bien évidemment pas le faire dans la Fille de la pierre, sous peine d’alourdir le scénario. Cependant, l’idée de raconter les aventures de ce personnage m’est restée, et c’est donc celles-ci qui vous seront contées dans ce roman. Bien entendu, il n’est pas nécessaire d’avoir lu la Fille de la Pierre pour comprendre l’Appel de l’Orient, et inversement.
Je souhaite à tous un excellent voyage dans les traces de Pierre Ménétrier.


PROLOGUE


— Mon garçon, laisse-moi te raconter un voyage extraordinaire, que j’ai fait il y a bien longtemps. Un voyage au cours duquel j’ai été confronté à un phénomène véritablement stupéfiant. Et quelque chose me dit que je dois t’en parler.
« Imagine, très loin vers l’Orient, un pays de lumière, un pays à la dimension du monde, un pays rêvé par les dieux. Il faut naviguer pendant plusieurs semaines pour s’y rendre. Un fleuve capricieux et immense le parcourt du sud vers le nord et se termine par un delta couvert de marécages. En été, le fleuve est gonflé par une crue si élevée qu’on a l’impression qu’il se transforme en une véritable mer intérieure. Sur ses rives se dressent des monuments gigantesques, plus hauts que ces collines, des statues aussi grandes que des chênes, des allées bordées d’effigies en forme de lion, des temples peuplés de dieux inconnus. Ils furent édifiés voilà des millénaires par des hommes dont on ne sait plus rien aujourd’hui. Ces hommes utilisaient une écriture magique, faite de dessins et de symboles mystérieux que l’on trouve encore gravés sur les murs de ces temples. Cela fait plus de quarante ans que j’ai effectué ce voyage. Pourtant, mes souvenirs sont aussi précis que si j’étais revenu hier. Ce pays a pour nom : Egypte.
« Nous sommes partis au printemps de 1798. En ce temps-là, on ne comptait plus les années à partir de la naissance du Christ. La Révolution avait modifié le calendrier, et nous vivions une nouvelle ère, commencée en 1792, avec la proclamation de la République. Nous étions donc en l’an VI, au début d’un mois nommé floréal, le mois des fleurs.
« J’avais trente six ans, et j’étais le secrétaire d’un homme pour lequel j’éprouvais une grande admiration et une grande amitié. Il s’appelait Dominique Vivant, baron Denon. Il était noble, et il avait quinze ans de plus que moi. Sous Louis le Quinzième, il avait servi la Pompadour, puis, après sa mort, le roi l’avait nommé secrétaire d’ambassade. Il avait beaucoup voyagé, et rencontré les grands de ce monde, à Saint Pétersbourg, d’abord, puis en Suède et en Suisse. Un peu avant la Révolution, il était à Naples. C’est à son retour, en 1787, que je fis sa connaissance. Il venait d’être élu membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Il faut dire que c’était un dessinateur de grand talent. J’avais vingt-cinq ans à l’époque. Mon père était un négociant normand, et j’étais venu chercher fortune à Paris. Je possédais moi aussi quelque habileté à manier le fusain, et il m’engagea comme secrétaire. Dominique était un homme simple et enthousiaste, et aussi un esprit fin, fort apprécié à la Cour. Nous sommes devenus amis, et unis par une grande complicité. Bien qu’il fût noble et moi roturier, nous nous tutoyions et nous appelions par nos prénoms.
« En avril 1798, Napoléon Bonaparte avait remporté de magnifiques victoires en Italie, et le Directoire commençait à le trouver un peu trop encombrant. Aussi, on décida de l’envoyer en Egypte. A l’origine, le dessein des gouvernants était de couper la route des Indes aux Anglais, ce qui avait également pour avantage d’éloigner Bonaparte. Mais celui-ci était depuis toujours attiré par l’Egypte, et il ne voulut pas se contenter d’une opération militaire. Aussi, il emmena avec lui plusieurs dizaines de savants. C’est ainsi que Dominique fut sollicité pour participer à l’expédition. Bien entendu, il m’emmena avec lui.
« Ce fut une expédition étonnante. Tu ne peux pas imaginer quel spectacle grandiose fut le départ de cette flotte d’Egypte. On dit qu’il y avait là plus de trois cents navires de toutes tailles, depuis les lourds vaisseaux de guerre jusqu’aux bateaux de transport, de taille plus modeste. Ils emportaient dix mille marins, trente cinq mille soldats, près de mille chevaux. C’était une forêt de mâts qui couvrait la mer sur quatre lieues. Dominique a écrit de cette flotte qu’elle ressemblait à « une Venise en marche ».
Le 1er juillet 1798, nous avons débarqué à Alexandrie. Ma première impression ne fut pas très bonne. Le pays reflétait une grande désolation. La côte s’étendait « comme un ruban blanc sur le ruban bleuâtre de la mer », ainsi que l’a écrit Dominique. Il n’y avait ni arbre, ni habitation. On aurait dit que ce pays ignorait la vie.
« Peu après le débarquement, nous avons appris que l’Anglais Nelson, qui nous suivait depuis la Provence, avait quitté Alexandrie trois jours plus tôt. Par un hasard extraordinaire, à cause des brumes, il était passé à moins de six lieues de notre flotte et l’avait doublée sans la voir. Etonné de ne pas trouver de Français à Alexandrie, il en était reparti. Nos troupes ont remporté une victoire rapide sur le corps turc qui tenait la ville. Dominique et moi avons mis pied à terre trois jours plus tard, avec les autres savants. Nous avons suivi le général Menou jusqu’à Rosette, qui fut un port important aux temps des Croisades. Dominique et moi avons pu explorer les environs, et c’est ainsi que nous avons retrouvé les ruines d’une cité antique appelée Canope. Ce fut pour moi le premier grand choc, le moment où la véritable Egypte commença de m’apparaître, sous la forme d’une main énorme enfouie sous les sables. Nous avons fait dégager la statue à laquelle elle appartenait. Cette statue mesurait plus de trente six pieds de haut et représentait l’antique déesse Isis, dont, pendant la révolution, on a célébré le culte à Notre-Dame même. Jamais je n’avais contemplé une telle splendeur. Ce pays, qui semblait n’être qu’un désert infini, recelait, ensevelies sous les sables, des richesses fabuleuses, dont seuls quelques vestiges émergeaient çà et là. Quelques jours plus tard, ce sont les restes d’un temple grec que nous avons mis à jour.
« C’est aussi à Rosette qu’a eu lieu une découverte fondamentale. Les temples des anciens Egyptiens sont recouverts d’une écriture mystérieuse et incompréhensible qu’on appelle les hiéroglyphes, ce qui veut dire « signes sacrés ». Certains leur prêtaient des vertus magiques inquiétantes, capables d’appeler la malédiction sur ceux qui approchaient trop près des tombeaux. Un jour, un capitaine nommé Bouchard a découvert, au pied d’un rempart, une pierre insolite, gravée de trois sortes de caractères, dont certains étaient grecs. Si nous avons su déchiffrer le texte grec, nous étions incapables de savoir ce que voulait dire les deux autres, dont l’un était rédigé en hiéroglyphes. Cette pierre est demeurée un mystère jusqu’en 1822, date à laquelle un savant, Jean-François Champollion, a compris que la pierre donnait trois versions du même texte. Il a réussi à déchiffrer ces mystérieux hiéroglyphes, et c’est grâce à lui que nous comprenons depuis la signification des signes gravés sur les monuments égyptiens.
« Mais à cette époque, nous étions encore loin de la résolution de ce mystère. Et surtout, alors que nous résidions à Rosette, une grande tragédie s’est produite. Le 1er août, la flotte de Napoléon a été détruite par la flotte anglaise de Nelson.
« Après ce désastre, nous avons rejoint Le Caire avec les rescapés de l’armée de Rosette. Ce fut une équipée éprouvante au milieu des marécages, le long d’un bras de ce fleuve interminable infesté de crocodiles. Nous avons marché des jours et des jours, harcelés par les insectes, la faim et la soif, car l’eau de ce fleuve n’est pas bonne à boire. La plupart d’entre nous étaient atteints de dysenterie. Parce qu’il faut que tu saches une chose, mon garçon : l’Egypte n’est pas un pays comme les autres. Il faut la mériter, faire face avec courage aux obstacles qu’elle dresse sur ta route. On ne l’apprivoise qu’au prix de la souffrance. Dans notre orgueil, nous avions défié les anciens dieux égyptiens et ceux-ci nous faisaient comprendre que nous n’étions pas les premiers conquérants à fouler leur sol. Nous étions pleins de nos certitudes, de notre arrogance. Nous n’avions pas réfléchi à nos vêtements inadaptés, nous n’avions pas prévu le manque d’eau et de nourriture. Le désespoir s’était emparé de l’armée, et les soldats comme les officiers commençaient à murmurer contre Bonaparte.
« La veille de notre arrivée, nous avons assisté à un phénomène étonnant. Un vent léger s’était levé, venu du sud, et chargé de relents de végétaux en décomposition. Et peu à peu, le niveau des eaux s’est élevé. Le fleuve a envahi les berges. Les crues de notre Cher font bien pâle figure auprès de celles du Nil. Pourtant, ce phénomène avait l’air de réjouir les indigènes, et ce n’est que plus tard que j’en ai appris la raison. Ces crues, qui reviennent chaque année au beau milieu de l’été, recouvrent les terres d’un limon noir qui fertilise le sol. Malgré un climat torride et sec, leurs cultures sont magnifiques et digne du jardin de l’Eden.
« Nous avons rejoint le Caire au début de septembre. Imagine-toi une ville immense faite de petites ruelles dominées par des minarets. Ce sont des tours du haut desquelles un homme qu’on appelle le muezzin appelle les fidèles à la prière, ainsi que le veut la religion musulmane. A heure fixe, les fidèles déroulent un petit tapis et s’agenouillent en direction d’une ville située vers l’est, la Mecque. C’est la cité de leur prophète, Mahomet.
« Au sud du Caire se dressent des monuments d’une taille inimaginable, en forme de pyramides à quatre côtés. La plus haute doit mesurer au moins deux fois cette colline où nous nous trouvons. Elles sont au nombre de trois, et accompagnées d’autres, plus petites. On dit qu’elles sont les tombeaux des anciens rois d’Egypte. Non loin d’elles, il y a un monstre colossal en pierre, dont le corps est celui d’un lion, mais qui a un visage humain orné d’une coiffe antique. On l’appelle le Sphinx.
« Au Caire, Napoléon a fondé un institut qui avait pour objet de mener des études sur la nature et l’histoire de ce pays. Nous fûmes logés dans des palais situés dans un faubourg nommé Nasrieh. Les demeures comportaient des étuves magnifiques en marbre, des salons décorés de mosaïques. Des bassins et des fontaines ornaient les jardins plantés de palmiers, d’acacias et de sycomores. Nous avons commencé à travailler. C’est pendant cette période que j’ai effectué, aux côtés de Dominique, la partie la plus étonnante de mon voyage.
« A l’origine, Dominique voulait se rendre jusqu’au mont Sinaï, qui est situé sur une presqu’île montagneuse et désertique, entre la mer Rouge et le golfe Persique. Mais Bonaparte a refusé parce que l’endroit n’était pas sûr. En compensation, il lui a accordé de partir vers le sud. Ce fut une aventure tourmentée, car nous avons suivi les troupes du général Desaix, qui poursuivait un chef mamelouk du nom de Mourad Bey. A ses trousses, nous avons découvert les ruines de cités antiques extraordinaires, dont les noms seuls me font encore rêver : Hermopolis, Antinoë, Edfou, Thèbes, Tyntira, Hermontis et, bien plus loin, l’île de la déesse Isis, Philae. Tous ces monuments sont bien loin d’avoir livré leurs secrets, et Dieu seul sait de quels événements ils ont été les témoins, et quelle fut la vie de ceux qui les ont bâtis. Devant chacun d’eux j’ai éprouvé des émotions inoubliables, comme ces statues géantes qui chantent, dans la région de Thèbes. J’ai vu aussi la fabuleuse cité de Karnak où s’élèvent des temples grandioses et des allées bordées de statues de sphinx.
« J’ai ainsi vu quantité de lieux inimaginables. Et pourtant…
« Pourtant, l’un de ces lieux m’a marqué plus qu’aucun autre. C’est un endroit très ancien, dont les ruines sont à peine visibles parce que les vents de sable les ont recouvertes. Ce jour-là, Dominique était parti en compagnie du général Belliard, et j’étais resté seul. Nous nous trouvions à ce moment-là à quelques lieues au sud du plateau de Saqqarah, où se dresse une étrange pyramide à six degrés dont on prétend qu’elle est la plus ancienne, la mère de toutes les autres. Le village s’appelait El-Ayyah. Les indigènes s’en étaient montrés accueillants et j’avais appris assez de mots arabes pour pouvoir communiquer avec eux.
« Profitant de ma liberté, j’avais entrepris de faire quelques pas dans le désert qui borde les rives du Nil quand soudain, je remarquai une formation étonnante de dunes. Je compris aussitôt que j’avais affaire à des ruines très anciennes, et je m’approchai. Visiblement, il devait s’agir d’un palais. Il ne restait plus que les traces de murs écroulés depuis bien longtemps. C’était le matin, la lumière était douce, un peu dorée et un peu bleue. Il régnait sur les lieux une paix étrange. Des palmiers poussaient aux alentours, mais il n’y en avait pas un seul à l’intérieur des ruines. Plus curieux encore, il n’y poussait presque aucune herbe, comme si la vie évitait cet endroit. Mais il s’agissait peut-être d’un caprice de la nature.
« Intrigué, je pénétrai à l’intérieur de l’enceinte. Peu à peu, je sentis quelque chose se modifier en moi. Sans aucune raison, un malaise inexplicable m’envahit. J’eus l’impression d’entendre crier des voix muettes. Je ne les percevais pas distinctement, elles étaient en moi, comme l’écho de hurlements venus du fond des âges. Je fis appel à tout mon sens rationnel pour ne pas m’enfuir en courant. Je ne croyais pas aux spectres, mais là, il se passait quelque chose de bizarre et d’inquiétant. Je mis cela sur le compte de mon état de santé. Sans doute avais-je mangé quelque chose de mauvais. Ce n’était pas la première fois que j’étais malade à cause de l’eau, ou d’une viande mal cuite. Mais le malaise paraissait avoir une autre origine. Je ne souffrais pas vraiment. A la fois déconcerté et anxieux, je m’obligeai à faire quelques pas. L’écho des voix se fit plus pressant, presque angoissant. On aurait dit les clameurs de terreur d’hommes sur le point de mourir. C’était effrayant.
« Ce fut alors que je remarquai la présence d’un personnage singulier, un homme âgé revêtu d’un long vêtement sombre, qui se tenait à quelques mètres de moi, à l’extérieur des ruines. Il m’observait avec curiosité. Je m’avançai vers lui et le saluai de la main. Il inclina la tête pour me rendre mon salut. Quand je fus près de lui, hors de l’enceinte, le malaise s’estompa comme par enchantement.
« — Le Salaâm sur toi, Ostedh1, me dit-il en arabe. Tu ne devrais pas t’approcher de ce lieu. Il est maudit.
1. Ostedh : docteur, professeur. Se dit à une personne savante.
« — Aleikhum salaâm. Explique-toi.
« — Il s’est passé ici, il y a très longtemps, un drame abominable.
« — Comment ça ?
« — Une ancienne légende prétend qu’une reine a fait tuer, par vengeance, un grand nombre d’hommes qui l’avaient trahie. Mais l’un d’eux a réussi à s’échapper et a assassiné la reine ensuite.
« — Ce n’est pas le seul endroit où il s’est déroulé une tragédie, dis-je, un peu sceptique. Ce pays a dû connaître nombre de batailles et de crimes au cours de son histoire.
« — C’est vrai, Ostedh. Mais ici, c’est différent. Car la légende dit que le sang de la reine crie encore vengeance et qu’elle reviendra pour tuer celui qui lui a échappé.
« — Tu l’as dit, cette histoire s’est déroulé il y a bien longtemps. Je ne vois pas comment cette reine pourrait se venger d’un homme qui est mort lui aussi depuis des millénaires.
« — Il est des lieux où le temps n’existe pas.
« Je regardai à nouveau les ruines, puis me retournai vers le vieil homme. Mais celui-ci avait disparu. Je le cherchai des yeux, il n’était plus là. Il semblait même ne jamais avoir existé. Je connus un moment de panique. Avais-je eu affaire à un djinn, l’un de ces esprits malins qui hantent les déserts selon les Egyptiens ? Mais sans doute ce vieux bonhomme avait-il voulu s’amuser un peu à mes dépens. Je restai un long moment pensif, sans oser revenir à l’intérieur de l’enceinte. Mon esprit cartésien se révoltait contre l’idée que le spectre d’une reine disparue depuis des siècles et des siècles pût encore rôder en ces lieux. Cependant, l’impression que j’avais ressentie était tellement forte que j’en fis des cauchemars pendant plusieurs jours. Je me réveillai au matin avec le souvenir de scènes inexplicables, où je voyais des hommes périr noyés, ou massacrés par des soldats d’un autre âge. Je voyais des danseuses nues, des joueurs d’instruments, des esclaves servant des plats. Puis je voyais des lances et des glaives de bronze à la forme étrange se lever et frapper, des arcs tirer, j’entendais des hurlements de terreur, à tel point qu’à plusieurs reprises, je me réveillai, en sueur, le cœur battant et la respiration courte.
« Vois-tu, mon garçon, ce pays regorge de mystères dont bon nombre ne seront sans doute jamais élucidés. Ne serait-ce que la manière dont les anciens Egyptiens ont bâti leurs pyramides. Mais celui des ruines d’El-Ayyah reste à jamais gravé dans ma mémoire. Il m’arrive, quarante années plus tard, d’y rêver encore. Je n’en ai jamais parlé à Dominique, et cet épisode ne figure pas dans son livre. Mais, lorsque j’y songe, je ne peux m’empêcher de penser que cette légende a un étrange parfum de réalité, et que, si l’on y accorde quelque crédit, la vengeance de cette reine morte depuis des millénaires reste encore à accomplir…

A SUIVRE...

 
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